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« Programmer, c’est relever des défis ! »
Co-Fondatrice
Ibrahima Sory Yansané a grandi à Conakry. Il a quitté sa famille une première fois pour étudier le génie informatique à l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou pendant deux années. Alors qu’il s’apprêtait à entrer en licence, il a concouru au programme de sélection de l’Etat pour partir étudier à l’étranger. Il a été retenu parmi les 24 étudiants sur 700 candidats qui ont pu aller étudier à l’extérieur de la Guinée.
Ibrahima a dû ainsi s’éloigner à nouveau de sa famille mais pour beaucoup plus loin cette fois-ci dans le cadre d’un programme de l’Armée de l’Air en Turquie, un des pays partenaires de la Guinée pour la formation de ses jeunes. Ibrahima a des entraînements physiques intensifs, il doit suivre des cours de turc pendant un an, ils ne sont que trois Guinéens parmi les étudiants accueillis par la Turquie. Ibrahima doit même suivre des cours du soir en danse turque pour une immersion complète dans cette nouvelle culture, où il se sent plutôt bien accueilli même si ses parents, ses amis et les plats de Guinée lui manquent. Son emploi du temps est bien rempli !
Il a pourtant trouvé le temps, depuis İzmir, de faire le concours de codage FATA.school. C’est Akess, un co-promotionnaire de Mamou qui lui a parlé de FATA sur WhatsApp. Akess fait d’ailleurs partie des autres gagnants du concours comme bon nombre d’étudiants de l’IST de Mamou où Ibrahima se souvient qu’il fallait beaucoup travailler ; c’est ainsi qu’il explique la bonne représentation des étudiants de Mamou dans le palmarès.
FATA ne peut que féliciter les enseignants de l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou 👏🏾👏🏾👏🏾
Ibrahima a emprunté l’ordinateur d’un ami pour s’inscrire sur FATA.school et se lancer dans les épreuves du concours. Il a à son tour bien sûr diffusé le lien sur le concours à ses anciens collègues de Mamou, dont son ami Mamadou Oury Baldé que l’on retrouve dans les meilleurs scores.
Ibrahima a eu beaucoup de plaisir à faire les exercices de codage, plus intéressé par le challenge que par l’ordinateur à gagner. Bien que déjà rôdé à la programmation visuelle, c’est à ce niveau qu’il a perdu 20 points. Il a tout fait pour relever le défi de la chasse au trésor, la partie la plus difficile pour lui ; c’est en revenant au principe du premier exercice de la chasse au trésor qu’il a réussi à finaliser cette partie car il voulait en venir à bout.
Lorsqu’il a découvert FATA, Ibrahima a été étonné qu’un tel projet existe en Guinée, il a adoré le slogan : Savoir Faire Pouvoir Faire associé au terme soussou « m’fata ». Il est certain que l’initiative FATA va permettre à davantage de jeunes de s’intéresser aux TIC.
Ibrahima, 20 ans seulement, a trois passions : le sport, la programmation, le slam. Il s’intéresse aussi aux mangas.
Il était à la salle au sport, lorsqu’il a eu un message de Mamadou Oury Baldé l’informant qu’il avait gagné le concours. C’est en rentrant de sa séance qu’il a pu assister à la cérémonie en différé, il a été très ému de voir son ancien professeur le féliciter et ses anciens camarades de classe, dont ses amis, Akess et Mamadou Oury Baldé, figurer sur le podium.
Il tient à féliciter les cinq participants qui ont chacun eu 460 points. Et aux jeunes qui n’ont pas gagné, il veut faire passer un message important : le meilleur gain possible, c’est la connaissance, ils ne doivent pas lâcher et toujours continuer à apprendre.
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